La composition des poudres de lait : découverte des matières premières végétales
Aujourd’hui, les éleveurs ont à leur disposition deux solutions pour nourrir les veaux : le lait entier ou la poudre de lait. Nombreux choisissent une poudre de lait pour ses avantages technico-économiques et sa praticité d’emploi. Il existe, sur le marché, beaucoup de formules différentes de poudre de lait dédiées aux veaux. Alors, comment choisir le bon produit ?
Quelles sont les matières premières présentes dans la poudre de lait ?
Deuxième partie : les protéines issues des matières premières végétales
Contexte
L’ajout de matières premières végétales dans les aliments d’allaitement pour les veaux est apparu à une époque où les produits laitiers étaient très chers. Les protéines d’origine végétale étaient économiquement intéressantes et disponibles. Les protéines végétales ne se trouvent pas naturellement dans le lait. De nombreuses recherches ont donc été menées dans notre centre de recherche et d’innovation DenkaFarm pour trouver les bonnes sources de protéines et pour déterminer les conditions préalables à une application réussie.
La recherche, au coeur du processus
Grâce aux tests de digestibilité réalisés dans notre centre de recherche, nous pouvons mesurer la digestibilité des matières premières et donc déterminer la valeur d’un produit. Avant qu’une nouvelle source de protéines puisse être utilisée dans nos poudres de lait (toutes espèces confondues), elle est d’abord largement testée dans notre laboratoire.
Nous contrôlons les propriétés suivantes :
- solubilité
- stabilité
- présence de facteurs anti-nutritionnels facteurs (FAN). Ce sont des substances, présentes dans la plante, qui la protège des attaques d’insectes par exemple. Ils ont souvent un effet négatif sur la digestion et la santé de l’animal. Quelques exemples de FAN : les inhibiteurs de la trypsine et les tanins (substances amers).
Nous ne voulons pas introduire ce type de substances dans nos poudre de lait car les jeunes animaux ont un système digestif très sensible. C’est pourquoi nous contrôlons à plusieurs reprises les matières premières avant leur utilisation. Grâce à cela, nous nous assurons que les matières premières végétales utilisées dans nos laits sont complètement sûres.
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Une fois que la matière première a été approuvée dans notre laboratoire, nous réalisons des essais de digestibilité dans notre centre de recherche. Cela nous permet d’établir le profil de digestibilité de la matière première. Avec cette information, nous pouvons calculer précisément le niveau de protéine et savoir s’il existe des limites de digestibilité.
Découverte des principales matières premières végétales présentes dans les poudres de lait
Le gluten de blé
Plusieurs matières premières végétales sont fréquemment intégrées dans les laits de remplacement. L’une d’entre elles est la protéine de blé ou le gluten de blé. La protéine de blé était à l’origine un co-produit de l’extraction de l’amidon de blé. Elle contient une forte proportion de protéines : plus de 80%. De plus, c’est un produit sûr car il ne contient pas de FAN. Cependant, il y aune condition d’utilisation du gluten de blé dans une poudre de lait. En effet, il doit être hydrolysé. L’hydrolyse est un processus dans lequel les protéines sont coupées enzymatiquement en plus petits morceaux (pré-digérées). Si cette étape n’est pas appliquée au gluten de blé, le matériau est peu soluble, ce qui n’est pas adapté pour un aliment d’allaitement (figure 1).
Le concentré protéique de soja
Une autre protéine végétale très présente dans les poudres de lait est le concentré de protéique de soja ou CPS. Il s’agit d’un co-produit de l’industrie de l’huile de soja. Il existe de fortes disparités de qualité au sein des CPS. Sélectionner la bonne source est donc essentiel. Plusieurs FAN sont naturellement présents dans le soja. Par le biais d’un traitement, ces FAN sont rendu inoffensifs afin que la protéine de soja puisse être pleinement digérée par le jeune animal. Notre laboratoire teste chaque lot de CPS livrés pour déterminer la présence de FAN. Nous voulons nous assurer que nous utilisons uniquement
les CPS de haute qualité. Le CPS présente également des avantages zootechniques. Il est appétant et il dispose d’un profil en acides aminés proche de celui des
produits laitiers. Il a donc une valeur protéique élevée.
La protéine de pois
La protéine de pois est elle aussi une source de protéines que nous utilisons dans un certain nombre de nos poudres de lait.
Nous utilisons une matière spécifique ayant subit une étape de production supplémentaire afin de la rendre facilement soluble. Elle ne contient pas
de FAN et elle est facilement digérée par les jeunes animaux. La protéine de pois est très appétente. Les chevrettes en particulier trouvent cela très savoureux.
La qualité fait la différence
Dans l’article précédent, nous avons vu qu’il existait de nombreux types et qualités de matières premières laitières. Le monde des matières premières végétales est probablement encore plus grand. En plus du blé, du soja et du pois, il y a de nombreuses autres sources de protéines végétales, qui ne sont pas utilisées actuellement, mais qui pourraient l’être à l’avenir. Cependant, rappelez-vous qu’il est nécessaire d’appliquer des exigences de qualité pour que la matière première soit digestible pour le jeune animal.
A présent, découvrez un article dédié aux graisses et huiles contenues dans nos poudres de lait.
Ces composants sont une source d’énergie importante pour le jeune animal et elles fournissent les acides gras essentiels nécessaires.
Découvrez le process de fabrication Denkavit de nos poudres de lait :
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