veaux d'élevage - 25 janvier 2022

A la ferme Halbe Rosema (22), Antoinette, utilise depuis maintenant 15 ans, un aliment d’allaitement pour sevrer à 8 semaines : le Top Milk. Et l’objectif est atteint !

L’objectif est clair, Antoinette travaille méthodiquement pour que le poids de naissance soit doublé au moment du sevrage, à 8 semaines.

« Le veau est notre priorité car nous savons que les 8 premières semaines de vie ont une forte conséquence sur les futures performances laitières de l’animal car c’est à cette période que les organes se développent. »

« L’hygiène et la propreté sont primordiales. »

A la naissance, les génisses reçoivent au plus vite le colostrum. La qualité de celui-ci est contrôlée en amont avec un réfractomètre, déterminant ainsi la quantité de colostrum apportée aux génisses : entre 2 et 4 L pour assurer un apport de 200 g d’immunoglobulines. Les génisses boivent, si nécessaire, un second repas, 6 à 8h après, de colostrum de la 1ère traite. Antoinette dispose aussi d’une banque de colostrum pour assurer l’apport immunitaire même si le colostrum est déficient en immunoglobulines. « A la naissance, l’intestin laisse passer les immunoglobulines mais aussi les bactéries ! L’hygiène et la propreté sont primordiales ». Les génisses sont installées en cases individuelles, qui sont désinfectées entre chaque animal. Une lampe chauffante est mise à disposition et sera enlevée quand l’animal est sec. Dans les cases individuelles, les génisses ont un accès à de l’aliment et à de l’eau. Elles y restent 2 semaines. Après cela, les génisses sont réparties en groupe de 4 maximum dans des cases collectives. Elles ont accès à du granulé, un peu d’enrubannage « pour les occuper une fois la buvée terminée » et de la paille « très piquante pour bien développer le rumen ».

« Une bonne alimentation et de la surveillance pour atteindre son objectif »

Antoinette ou son employée nourrissent 2 fois par jour les génisses : « toujours 2 repas par jour pour surveiller les veaux » précise Antoinette. En effet, cela permet de contrôler l’état général des animaux et de pouvoir agir rapidement en cas de soucis.

La préparation de la buvée se fait de la façon suivante :

– L’eau sortant du ballon est à 55°C, Antoinette verse 2/3 du volume de buvée souhaité
– Elle rajoute ensuite le Top Milk
– Elle complète le volume de buvée final avec de l’eau pour arriver à une température de buvée de 42°C.
Antoinette prend soin de mesurer régulièrement la température de l’eau sortant du ballon et de la buvée à l’aide d’un thermomètre tous les mois. De plus, elle contrôle la quantité de poudre utilisée à chaque nouveau lot.

Les génisses sont nourries en suivant un plan lacté simple et précis :

 

« Pour sevrer une génisse, il faut compter 49,9kg de poudre. »

Par la suite, la lait est distribué à l’aide de seaux tétines Milkbar individuels, quand les génisses sont en cases collectives puis à l’aide d’un seau multi-tétines. Chaque veau dispose d’un seau dédié, annoté à l’aide d’un code couleur précis pour éviter les erreurs. L’ensemble du matériel de buvée est nettoyé à la fin à l’eau clair. Les seaux sont nettoyés et désinfectés à la fin de chaque sevrage pour être réutilisés, sans soucis, par une autre génisse.

Grâce à un fonctionnement bien rodé et de la communication, « le travail est fait en moyenne en 30 minutes même si cela peut varier selon le nombre d’animaux. »

« L’importance d’un environnement sain »

Le bâtiment est plutôt volumineux mais les animaux ne souffrent pas de problèmes pulmonaires. En effet, des aménagements sont prévus pour limiter que le froid tombe sur le dos des animaux par le biais de faux plafonds. Antoinette veille aussi à renouveler la litière pour qu’elle soit sèche, surtout pour les plus jeunes. Avant le sevrage, les génisses sont sur paille. Après le sevrage, elles sont sur caillebotis avec de la sciure. Cela permet d’éviter de boucher les caillebotis et diminue le nombre de mouches pendant la période estivale.

« Mesurer, c’est savoir »

Pour suivre l’évolution des croissances, Les génisses sont mesurées avec un ruban zoométrique. Les mesures sont faites à la naissance, à 7 semaines puis à 8 semaines au moment du sevrage.

« On ne regarde par le GMQ à 8 semaines mais plutôt le gain de poids. Ce n’est qu’à l’âge de 6 mois que le GMQ est un réel indicateur. L’objectif étant d’avoir un GMQ de 900g/jour. On insémine les génisses à partir de 13 mois pour un vêlage à 24 mois. » Le GMQ du dernier lot était de 890 g/j.

Le coût de renouvellement en 2018 (incluant l’ensemble des charges dont la main d’œuvre) était de 1600€ par génisse. Antoinette le calcule chaque année afin d’évaluer son travail et mettre en place des adaptations si nécessaire.

 

Antoinette suit à la lettre 4 principes clés pour réussir l’élevage des génisses : l’hygiène et la propreté , une bonne alimentation, un environnement sain et de la surveillance. Grâce à cela, l’élevage Halbe Rosema parvient à des résultats de croissance élevés pour maximiser le futur potentiel des génisses.

 

 

« Cela fait maintenant 15 ans qu’on utilise le Top Milk. Il se digère plus vite qu’un aliment d’allaitement riche en poudre de lait. On constate qu’après la buvée, les génisses vont facilement consommer l’aliment solide mis à disposition. De plus, le Top Milk se délaye très facilement ! »

Le Top Milk est un lait qui a fait ses preuves, comme le prouve le témoignage d’Antoinette. Il allie consommation précoce et sécurité de croissance grâce un pack sécurité ultra complet comprenant : probiotiques, acides gras de Tallol, extraits de levures et huiles essentielles.

Pour plus d’informations sur le Top Milk : c’est par ici.

 

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